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Statuts de SCI - société civile immobilière

Modèle et exemple de statuts de société civile immobilière (SCI)

Statuts de SCI - société civile immobilière
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21
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10
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2025
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Statuts de SCI - société civile immobilière
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Les statuts de Société Civile Immobilière (SCI) sont le document fondateur qui fixe les règles de fonctionnement de ta société. Ils définissent son objet, organisent les droits et obligations des associés, et déterminent la manière dont les décisions sont prises. Ce texte n’est pas une simple formalité : il encadre la vie de la société et protège les associés contre les conflits ou les malentendus futurs.

En cas de litige, ce sont les statuts qui serviront de référence devant les juridictions. Dans cet article, tu vas découvrir ce que contiennent les statuts SCI, quand ils sont nécessaires, comment les rédiger et quelles bonnes pratiques adopter pendant une procédure de ce type.

Table des matières

Qu’est-ce que les statuts de SCI société civile immobilière ?

Les statuts de SCI sont transcrits dans un document juridique obligatoire qui décrit les règles de fonctionnement d’une société civile immobilière. Ils définissent son objet social, la répartition des apports entre associés, le mode de gouvernance, ainsi que les modalités de cession des parts. Ils sont exigés lors de l’immatriculation de la société auprès du greffe du tribunal de commerce et constituent le socle de toutes les décisions futures. Tu peux en apprendre plus sur ces procédures sur le site service-public.fr. Les statuts dans tous les types d’SCI, que ce soit une SCI familiale ou bien une SCI d’investissement.

Quand a-t-on besoin des statuts de société civile immobilière ?

1. Entreprise familiale

Les statuts SCI sont incontournables dans le cadre d’une SCI familiale car ils permettent de gérer un patrimoine immobilier commun sans tomber dans les contraintes de l’indivision. En cas d’héritage, l’indivision impose par exemple des décisions à l’unanimité, ce qui peut vite bloquer la gestion d’un bien. Avec une SCI, les statuts fixent à l’avance les règles de fonctionnement : nomination d’un gérant, modalités de vote, transmission des parts sociales. 

Ce document simplifie donc la gestion quotidienne de la société tout en offrant un cadre souple pour transmettre progressivement le patrimoine aux enfants, souvent à travers des donations de parts. Consulte impots.gouv.fr pour plus d’informations.

Conseil d’expert : Pour une SCI familiale, privilégie les donations progressives de parts sociales pour optimiser la fiscalité et réduire les risques de conflits lors des successions.

2. Acquisition immobilière à plusieurs

Lorsque plusieurs personnes (amis, conjoints ou associés) achètent un bien ensemble, les statuts SCI apportent une sécurité juridique supplémentaire en organisant la répartition des droits et obligations. Ils définissent par exemple la contribution de chacun au financement, la répartition des parts sociales en fonction des apports et les règles de sortie si l’un souhaite vendre. 

Contrairement à une indivision classique, la SCI permet de garder une certaine stabilité : un associé peut céder ses parts sans mettre en péril la société, à condition de respecter les clauses prévues dans les statuts. Cette souplesse évite les litiges et protège donc l’investissement collectif.

3. Investissement locatif

Les statuts de SCI sont particulièrement utiles dans le cadre d’un investissement locatif où la rentabilité dépend d’une bonne organisation. Ils précisent ainsi la répartition des bénéfices entre associés, mais aussi la prise en charge des charges d’entretien, des taxes et des frais liés aux travaux. En cas de désaccord sur l’utilisation des revenus ou la réalisation de travaux, les statuts constituent une base de référence claire. Ils fixent également les pouvoirs du gérant pour la signature des baux ou le suivi des loyers, ce qui permet une gestion plus fluide et professionnelle.

4. Transmission patrimoniale

Enfin, les statuts SCI sont indispensables pour préparer une transmission patrimoniale. Ils permettent d’organiser à l’avance la répartition des parts entre héritiers ou bénéficiaires, en réduisant les risques de blocages ou de conflits familiaux. Grâce aux clauses insérées, les associés peuvent contrôler qui peut devenir actionnaire de la SCI et sous quelles conditions. 

Dans le cadre d’une succession, les statuts évitent une indivision potentielle avec des héritiers qui ne partagent pas la même vision de gestion. De plus, la transmission par parts sociales offre un cadre fiscal souvent plus avantageux, notamment grâce à l’utilisation des abattements renouvelables tous les 15 ans en matière de donation.

Comment rédiger les statuts SCI société civile immobilière ?

1. Déterminer l’objet social

L’objet social définit les activités que pourra exercer la SCI. Il doit être formulé avec précision pour être accepté par le greffe et éviter toute ambiguïté. Dans la majorité des cas, il s’agit de l’achat, la gestion, la mise en location ou encore la vente de biens immobiliers appartenant à la société. Cependant, il est déconseillé de rester trop vague : un objet trop large peut être refusé lors de l’immatriculation. En pratique, un objet social clair protège les associés en encadrant juridiquement ce que la SCI peut ou ne peut pas faire.

Conseil d’expert : Rédige un objet social précis mais suffisamment large pour anticiper l’évolution des projets (ex : gestion, acquisition et location). Un objet trop restreint t’obligera à modifier les statuts, ce qui engendre des frais et formalités supplémentaires.

2. Choisir le nom de la SCI

La dénomination sociale est la véritable identité de la société. Elle doit être originale, disponible et conforme aux règles de propriété intellectuelle. Avant de l’adopter définitivement, il est recommandé de vérifier sa disponibilité auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) pour éviter tout litige futur. Un bon nom reflète l’activité ou l’histoire de la société, par exemple en associant un nom de famille et un terme immobilier. Il doit figurer dans tous les documents officiels et sera utilisé dans les actes notariés, factures ou contrats de location.

3. Fixer le siège social

Le siège social correspond à l’adresse administrative de la SCI. Elle peut être fixée dans un logement appartenant à un associé, dans un bien acquis par la société ou même dans un local loué. Le choix du siège social est stratégique, car il détermine la compétence du greffe auprès duquel la société sera immatriculée. Modifier ultérieurement cette adresse est possible, mais nécessite une modification statutaire et des formalités coûteuses. Il est donc préférable de choisir dès le départ une adresse stable et adaptée au projet.

4. Déterminer le capital social

Le capital social représente la valeur totale des apports réalisés par les associés. Il peut être constitué d’apports en numéraire (sommes d’argent) ou d’apports en nature (biens immobiliers). Les statuts précisent la répartition des parts sociales correspondant aux apports de chacun. Même si la loi ne fixe pas de minimum légal, il est conseillé de prévoir un capital suffisant pour inspirer confiance aux partenaires financiers et faciliter les opérations bancaires. De plus, en cas d’apport immobilier, un acte notarié sera nécessaire pour sécuriser la valeur du bien et l’intégrer correctement dans le capital.

Conseil d’expert : Même si aucun minimum légal n’est exigé, un capital trop faible peut notamment freiner un financement bancaire. Prévois un montant cohérent avec tes ambitions et justifie tes apports pour renforcer la crédibilité de ton dossier.

5. Rédiger les règles de fonctionnement

Les statuts doivent détailler les modalités de gouvernance de la SCI. Cela inclut la nomination du gérant, ses pouvoirs, ses limites et les conditions de sa révocation. Ils précisent également comment sont prises les décisions collectives : quorum, majorité requise et organisation des assemblées générales. Les clauses encadrant la transmission des parts sociales sont également essentielles car elles permettent de réguler l’entrée de nouveaux associés ou le départ de certains. Ces règles garantissent une gestion fluide et évitent les situations de blocage par la suite.

6. Signature et enregistrement

Une fois les statuts finalisés, ils doivent être datés et signés par tous les associés en autant d’exemplaires que nécessaire. Cette signature officialise leur engagement dans la société. Ensuite, les statuts doivent être enregistrés et déposés auprès du greffe du tribunal de commerce, accompagnés des formalités administratives obligatoires (formulaire M0, attestation de parution dans un journal d’annonces légales, pièces justificatives). C’est seulement après ces démarches que la SCI acquiert la personnalité morale et peut agir légalement en son nom propre.

Que doivent contenir les statuts SCI société civile immobilière ?

  • Dénomination sociale : le nom de la SCI.
  • Objet social SCI : définition claire des activités autorisées (ex : gestion immobilière).
  • Siège social : adresse complète.
  • Durée : généralement fixée à 99 ans.
  • Apports et capital social : montant, nature et répartition des parts.
  • Associés : identité complète et répartition des droits.
  • Mode de gestion : nomination du gérant, pouvoirs et conditions de révocation.
  • Assemblée générale : modalités de convocation, quorum et majorité.
  • Transmission des parts : clauses d’agrément, conditions de cession et de succession.

Conseils pratiques pour rédiger les statuts SCI société civile immobilière

  • Reste précis sur l’objet social : un objet trop vague peut être rejeté lors de l’immatriculation et fragiliser la validité de la société.
  • Anticipe la gestion quotidienne : précise clairement les pouvoirs du gérant et les modalités de décision collective.
  • Prépare les transmissions : inclus des clauses qui encadrent la cession ou la transmission des parts pour éviter des conflits entre héritiers ou associés.
  • Utilise un modèle validé : Legally.io permet de sécuriser la rédaction et de t’assurer que toutes les clauses obligatoires soient incluses et conformes à la réglementation en vigueur.
  • Archive soigneusement le document : conserve les statuts signés et enregistrés, car ils font foi en cas de litige.

Points clés à retenir

Les statuts SCI sont le fondement juridique d’une société civile immobilière et déterminent son mode de fonctionnement. Ils doivent être complets, précis et adaptés à la réalité du projet, qu’il s’agisse d’une SCI familiale ou d’une SCI d’investissement. Leur absence ou leur imprécision peut entraîner le rejet de l’immatriculation ou des conflits futurs.

En adoptant un modèle adapté et en respectant les obligations légales, tu garantis la sécurité de tes projets immobiliers et la sérénité entre associés.

Questions fréquemment posées

Qui peut être associé d’une SCI ?
Que signifie l’objet social dans les statuts SCI ?
Comment fixer et répartir le capital social ?
Quelles sont les implications fiscales d’une SCI ?
Quelles formalités sont nécessaires pour immatriculer une SCI ?
Quelle est la durée de vie d’une SCI ?
Peut-on dissoudre une SCI avant son terme ?
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